
Pourquoi je n’ai ni cabinet fixe, ni institut?
Plusieurs personnes m’ont demandé si j’avais un cabinet, un local, ou même un institut où je reçois mes clients.
Dans cet article, j’aimerais vous expliquer pourquoi je ne travaille pas dans un lieu fixe, et ce que cela signifie pour moi.
Une activité qui s’est transformée :
Avant le COVID, le massage tantrique était mon activité principale, pratiquée quotidiennement pendant huit ans à Genève.
J’y consacrais tout mon cœur et mon énergie. À cette époque, ma manière de travailler était un peu différente, mais l’essence restait la même : connexion, plaisir et spiritualité incarnée.
Puis la pandémie est arrivée, et j’ai développé une autre activité professionnelle, qui a très bien fonctionné.
Cela m’a amenée à faire une pause dans le massage.
Mais au bout de quelques mois, quelque chose m’a manqué. Le massage tantrique fait partie de moi. Il me relie à ma féminité, à mon énergie de vie, et me procure une joie profonde. C’est pour moi un jeu sacré, sensuel, apaisant, vivant.
Où est-ce que je reçois aujourd’hui ?Aujourd’hui, c’est une activité plus occasionnelle, plus fluide.
Je sélectionne avec soin les lieux où je reçois : des espaces propres, discrets et sereins, parfois je reçois dans un studio , parfois dans des appart-hôtels , je privilégie les « self check-in ». Je n’ai donc pas de local permanent, même si je peux travailler plusieurs fois dans un même lieu ou une même ville selon la période.Ce mode de fonctionnement me donne une grande liberté : je voyage, je découvre des villes, je rencontre des personnes, je me laisse inspirer. Cela nourrit aussi mon énergie et rend chaque rencontre encore plus précieuse.
Pourquoi je ne travaille pas dans un salon.
Je ne travaille ni dans des salons, ni dans des lieux liés à la prostitution, pour une raison simple : cela ne correspond pas à mes valeurs ni à ma vision du massage tantrique.
Avec tout le respect que j’ai pour les femmes qui y travaillent — par choix ou par nécessité — je ne me retrouve pas dans cette réalité.
Passer la journée enfermée dans une chambre, à recevoir client après client, me donne l’image de vaches dans une étable, qu’on fait venir le taureau à la chaîne.C’est une image forte, oui, mais c’est ce que je ressens : une perte de liberté, de sens, d’âme.
Je ne cherche pas ni des accords ni des désaccords… c’est une opinion personnelle qui vaut ce qu’elle vaut.. pas plus , pas moins .
Je respecte profondément ces femmes, ces clients, et les propriétaires de ces lieux. Mais ce n’est pas pour moi.
Ce qui est pour moi.
Je choisis de vivre et de travailler dans une démarche libre, consciente et authentique. Je veux pouvoir choisir avec qui, comment, et où je partage cette pratique.Je n’ai pas envie de louer un local fixe alors que mon activité est volontairement ponctuelle et nomade. Ce ne serait ni rentable, ni aligné avec qui je suis.
En résumé…
je n’ai pas de cabinet fixe, car je choisis une façon de vivre et de pratiquer qui respecte ma liberté, mes valeurs et mon rythme intérieur.
Je travaille dans des espaces temporaires, choisis avec soin, et j’embrasse pleinement cette vie en mouvement.
Merci de m’avoir lue.
Et comme toujours, c’est un plaisir de vous retrouver, là où nos chemins se croisent 🌍💫Avec douceur et sincérité,
Miel Tantrika